Le froid est bien installé. Afin de se donner du baume au coeur, on prépare déjà l’hiver en apprenant à faire du tricot. Ou pour les plus impatientes on découvre la laine éco responsable à privilégier lors de vos achats. Prête à cocooner au chaud dans votre pull tout doux ?
Pourquoi se mettre au tricot ?
1 – Intemporel
Entre tendance et universalité, vous créez une pièce en accord avec votre personnalité. Le pull en laine est votre allié incontournable pendant les saisons froides. Même sur les catwalk on l’apperçoit !
2 – Tendance
Vous ne passerez pas pour une vieille ringarde. Depuis quelques années, le tricot fait parti de ces lubbies qui reviennent dans l’air du temps. En témoigne l’arrivée d’entreprises telle que We Are Knitters qui propose des kits réunissant tout le nécessaire indispensable pour mailler à souhait des pièces tendance.
3 – Fierté
Vous pourrez vous la péter devant Georgette qui achète chaque hiver un pull impersonnel à souhait. Qui n’a jamais eu la satisfaction de dire “c’est moi qui l’ai fait” ?
4 – Zenitude
Après avoir refait des mailles et des mailles et que vous serez une pro, vous pourrez vivre le tricot comme un instant de zénitude. Parait-il qu’on pourrait même comparer ses effets à ceux de la méditation ou du yoga. Je vous conseille un article sympa de Psychologies sur le sujet.
On se lance !
Vous me direz c’est bien gentil le Do It Yourself mais il faut avoir le temps. De l’achat de la laine à la prise en main des aiguilles, le respect du patron… c’est la galère. Oui, mais … aujourd’hui vous n’avez plus d’excuse avec Internet et l’économie du partage. Le web est une ressource formidable pour apprendre tout un tas de trucs. Et même le tricot. Les blogueuses et les marques sur le sujet ne manquent pas à l’appel. Pour ne citer qu’elle, l’historique marque Phildar, qui s’est modernisée depuis, a lancé sa PHil’Académie. La marque vous accompagne étape par étape dans votre pratique. Vous l’aurez compris, il existe de vraies communautés de tricotteurs, alors rendez-vous sur internet pour trouver la vôtre.
Et si comme moi au bout du 30ème visionnage Youtube, vous n’arrivez toujours pas à enchaîner au moins 3 mailles je vous conseille de rencontrer “In Real Life” vos instructeurs. Pour ma part j’ai testé le site Skilltroc. Ce site propose la mise en relation de personnes souhaitant partager leurs compétences. Grâce au cours d’Ondine du blog Eloge de la curiosité, j’ai réalisé un joli snood en laine d’alpaga.
Que vous soyez prête ou pas à manier vos aiguilles, n’oubliez pas de veiller aux matières utilisées dans la création de vos vêtements. J’y faisais déjà référence ici.
Quelle laine choisir ?
Respect de l’animal, provenance des matières, éthique, impact écologique… autant d’éléments à regarder de près pour faire le bon choix.
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les matières à éviter
- l’acrylique : à proscrire car elle provient des dérivés du pétrole
- l’angora (lapins) : car il est difficile de savoir si les ptits lapinous ne se font pas arrachés brutalement leurs poils avec leur peau. Il y a eu plusieurs scandales de maltraitances et même en France !
- le cachemire (chèvres) : Le cachemire est essentiellement produit en Chine et en Mongolie. Pour cette dernière, l’élevage des chèvres est une pratique ancestrale, malheureusement la demande s’étant accélérée ces dernières années, des conséquences sociales et environnementales irréversibles sont apparues. En effet, les revenus des producteurs ont du baisser et le surpâturage a entraîné une désertification des terres.
- le mérinos (mouton) : la maltraitance animale est encore mise en cause. En effet, il existe la pratique du mulesing qui consiste à découper une partie de l’arrière train du mouton afin de limiter l’apparition d’infection pour ainsi ne pas salir la laine. Sympathique !
Vous l’aurez compris une fibre naturelle ne veut pas dire que l’impact est neutre. Bien au contraire. Le respect de l’animal est souvent mis à rude épreuve. Alors, dites stop à la maltraitance animale please. Malgré tout si la laine “animale” vous manque, tournez-vous plutôt vers du mohair ou de l’alpaga (cousin du lama). L’impact écologique est moins important car les élevages sont moins intensifs. Mais il reste difficile de savoir quels sont les conditions pour chaque élevage.
Matières à privilégier
Afin d’être certaine qu’aucun animal ne soit maltraité il apparaît préférable de se tourner vers des “laines” végétales.
Une alternative intéressante : le chanvre. Sa culture ne nécessite aucun traitement tout en générant un fort rendement (et pas d’exploitation animal du coup). Sur le site de la marque Kaneh Bosem (Chanvre à tricoter) , on peut lire : “ Les vêtements en chanvre sont doux, résistants, ne se déforment pas, et surtout ils “respirent” “. Alors pourquoi ne pas tester ?
Le lin : Tout comme le chanvre, le lin peut pousser en France. Il consomme peu d’eau et moins de pesticides que son copain le coton conventionnel. Il est également biodégradable et on peut le recycler. Que demander de plus ?
https://www.instagram.com/p/BNqrz6vBEAA/?taken-by=kaneh.bosem
Vous avez de belles heures de tricot devant vous, enjoy !
Slow Fashion Show 